Crédit photo : Quentin Chevrier

La chambre des échos

Un espace à la lisière de la programmation et de la médiation culturelle.

La chambre des échos est un espace à la lisière de la programmation et de la médiation culturelle. Elle propose des expositions et des événements à échelle et durée variables dans la zone d’accueil gratuite du Palais de Tokyo. Elle est pensée comme un espace souple et réactif, inspirée par la logique des droits culturels, un mouvement qui vise à faire reconnaître le droit de chaque personne ou de chaque groupe à participer à la vie culturelle et à exprimer sa culture.

 

Les propositions qu’elle accueille se déploient sur des châssis imaginés à la suite d’une recherche prospective visant à repenser les pratiques scénographiques en faveur de l’éco-conception menée en octobre 2022 par des professionnel·les et étudiant·es en scénographie. Accompagné·es par La Réserve des arts, Le Théâtre de l’Aquarium, Open Structures, lʼAugures Lab Scénogrrrraphie, le Palais de Tokyo, les enseignant·es de Scénographie de lʼÉcole des Arts Décoratifs Paris et du Lycée Adolphe Chérioux, Marianne Bras, Pauline Hutin et Arthur Pellegrin (avec la participation initiale de Éléonore Laurent et Maud Guillotel) ont exploré un principe de châssis à linfini, durable et polyvalent. Se concentrant sur la préservation des matériaux et la facilitation du réemploi, il repose sur un système d’assemblage sans clou ni vis, conçu pour s’adapter à une variété d’applications scénographiques.

Les plans de ces châssis sont accessibles en open source sur le site du Palais de Tokyo, avec pour objectif de contribuer à une transformation dans le domaine de la scénographie, favorisant une approche respectueuse de l’environnement tout en permettant une modularité et une liberté de création.

 

Akira Toriyama : de nuage en nuage dans la chambre des échos. Crédit photo : Antoine Aphesbero

Remerciements

Célia Coëtte, La Réserve des arts

Annabel Vergne, Augures Lab Scénogrrrraphie / École des Arts Décoratifs Paris

Benjamin Mathia, Ludovic Riochet et Lev Ilizirov, Palais de Tokyo